Le forum est divisé en plusieurs “pôles”: DEVELOPPER (SON POTENTIEL), BOUGER (DANS SA BOÎTE), CREER (SON ACTIVITE), CHANGER (DE BOÎTE) pour mieux orienter en fonction des attentes de chacune. Je trouve cette initiative superbe même si finalement j’ai fait un atelier dans presque chaque thème.

Marketing de soi, mode d’emploi, par Lucile Prost, responsable inclusion et diversité Airbus en France.

J’ai commencé par Développer (son potentiel). J’ai eu la chance de participer à un atelier de deux jours sur le marketing de soi avec “Mon week-end avec” de MJY consulting, mais j’avoue que ca a été un complément d’informations sur certains points et une piqûre de rappel pour d’autres.

Ce que j’ai retenu :

Le Marketing de soi est avant tout sa promesse, un reflet de ses valeurs, ses convictions et sa volonté. Pour ne pas être choisi par hasard, dépit, défaut ou pire stéréotype, que ce soit pour vendre une prestation ou lors d’un entretien, il faut savoir tirer son épingle du jeu, savoir ce que l’on veut et surtout qui on est, être une “marque”, être sa marque.

L’intervenante nous a d’ailleurs demandé de choisir dans une longue liste 5 mots qui nous décrivent le mieux et sur lesquels on ne pourra jamais faire de concessions, les mots qui expriment le plus notre personnalité intérieure. J’ai choisi la créativité, l’éthique, le fun, la discipline personnelle, la bonté/ gentillesse.

Le but du jeu a été par la suite, de répondre à certaines questions concernant l’objectif de sa marque. Ce qui la définit, ses passions, son expérience, son image (souhaitée, vue de l’extérieur, et celle qui est), son impact…

Nous avons vraiment parlé de beaucoup de choses, un atelier dure environ 45 min donc c’est intense.

La phrase qui m’a le plus marquée :

Le marketing de soi est une adaptation à une situation et un objectif donné, mais cela ne joue en rien sur son caractère profond. Ce n’est pas parce que je me “market” que je ne suis plus moi (j’espère que tu as compris l’idée).

Repérer ses alliés/mentor/sponsor pour évoluer, par Gisèle Szczyglak, présidente et fondatrice de WLC Partners, Executive coach, philosophe, experte en mentoring & leadership du pole Bouger (dans sa boite).

Je crois que c’est l’atelier que j’ai le plus aimé, et l’intervenante… Wahouu.

Ici nous avons parlé de l’importance d’avoir un mentor (une personne avec aucun lien hiérarchique, mais à qui on se confie et qui nous conseille) et un sponsor (quelqu’un qui parle de toi).

Gisèle Szczyglak, nous a fait comprendre que la réussite est rarement personnelle, elle est, que l’on s’en rende compte ou pas, collective, parce que quelqu’un a parlé de toi, ou t’a conseillé, et / ou autres. Il faut savoir s’en rendre compte, valoriser toutes ces personnes et également ses réussites.

Elle a parlé de beaucoup, mais vraiment beaucoup de choses plus intéressantes les unes que les autres, je pense que je pourrais faire un article entier rien qu’en parlant de son atelier. Mais une chose que je souhaite partager avec toi, c’est quand elle a abordé le sujet de la compétition, notamment la compétition entre homme et femme. Elle disait que même si les hommes sont souvent moins compétents que certaines femmes, eux sont opérationnels quand elles vaquent à d’autres occupations (la vie de famille, la procrastination, …). Les hommes n’aiment pas spécialement le golf (paraît-il), mais c’est surtout une excuse pour se retrouver au bon endroit avec les bonnes personnes, (tu vois le délire, ou pas ?). En gros mettons-nous au golf Mesdames ! Non, mais plus sérieusement soyons là ou on doit être pour atteindre nos objectifs. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui tu n’as pas été une super maman, que c’est la fin du monde.

La phrase qui m’a le plus marquée :

On s’en fiche de l’humilité, bats-toi et vends-toi pour atteindre tes objectifs. Moi je l’ai plutôt retraduit par: F*ck l’humilité, on est là pour réussir, arrêtons d’être des “nice girl” (fille trop gentille).

Convaincre des investisseurs par Carole Maurage, fondatrice et dirigeante de l’agence MyNeedMySolution et du mouvement DigitalGirls.

Le dernier atelier auquel j’ai participé (après j’ai papoté avec d’autres intervenants et notemment une journaliste du Elle.fr) était de la catégorie Créer (son activité).

Là, il a plus été question de parler des différentes sources de financement pour un projet et comment / quand les aborder. Atelier très enrichissant, mais je connaissais déjà certaines des structures, parmi les plus connues : La région, les crowdfunding, la love money, la Bpi (French Tech). Dans les moins connus pour ma part les fonds d’investisseurs, les réseaux d’entreprises, les business angels.

Après ce ne sont que des pistes, à nous d’aller plus loin dans la recherche.